(Google 번역 제공) 배고픈 관광객들을 위해 샌드위치 가게를 많이 다녀봤습니다. 맛있는 곳도 있고, 형편없는 곳도 있고, 심지어 속이 메스꺼워지는 곳도 있죠. 하지만 이건… 아직 준비가 안 됐어요.
무슨 상황일까요? 우울할 정도로 진부한 이야기입니다. 오후 12시 30분, 배고픈 아이들, 멋진 카스텔노 성에서 갓 나온 사람들. 라 쿠르 드 레크레로 향하는 길. 메뉴는 유혹적이었고, 사진은 계약서에 구속력이 없는 게 분명했고, 빨리 먹고 싶은 충동이 절실했습니다. 그래서 다음 단계로, 앞으로 한 시간 동안 씁쓸하게 후회할 일을 택했습니다. 줄을 서기 시작한 거죠.
주인의 무능함을 어떻게 설명해야 할까요? 그녀의 운영 방식을 간단히 요약하면 이렇습니다. "이전 손님이 가게를 나갈 때까지는 어떤 손님도 응대하지 않습니다." 별거 아니라고 생각하시나요? 샌드위치를 "단품"으로 만든다는 것만 빼면요. "도둑맞을 줄 몰랐거든요." 물론이죠... 8월의 어느 일요일, 관광객이 몰리는 지역에 있는 샌드위치 가게에 손님이 몰릴 줄 누가 예상했겠어요? 아니, 정말 상상도 못 하죠.
그래서 저는 아내와 아이들과 함께 슈퍼마켓 계산대라는 고통스러운 딜레마에 빠져 있습니다. 떠날까, 남을까? 여기서 오래 기다리면 다른 곳에서는 더 심해질까? 그래서 우리는 남습니다. 불쌍한 우리 바보들.
어쨌든. 한 시간 후, 마침내 주인이 우리에게 서비스를 해주기로 했습니다. 기다리는 손님들의 짜증을 꼬집는 아이러니를 곁들이는 것이었죠. 그녀는 모든 샌드위치를 손으로 서빙했습니다. 잔돈을 주고, 계산대를 청소하고, 또 무슨 일을 할 때 쓰는 손과 똑같은 손이었죠. 주문 받는 것도 느리고, 서비스도 엉망이고, 음식은 정말 역겹습니다.
참치 샌드위치를 텅 비워 들고 돌아온 젊은 여성에게 한마디 하자면… "아, 맞아요, 깜빡했네요." 주인은 웃으며 그녀에게 말했고, 그녀가 아무 이유 없이 불평했다는 것을 알려주었습니다. 품위가 있군요.
그러니 도망치세요.
혹시라도 주인이 이 글을 읽고 있다면: 부인, 당신은 "직업"이 없다는 걸 알아두세요. 새벽 5시에 일어난다고 해서 유능해지는 게 아니라, 피곤하고 무능해질 뿐입니다.
이 증언이 다른 배고픈 여행객들이 당신 집에 들르는 것을 단념시키기를 바랍니다. 우리는 달을 바라는 게 아니니까요. 그냥 샌드위치 한 개면 됩니다. 인내심, 위생, 그리고 끔찍한 무용지물을 시험하는 것도 아닙니다. 당신의 샌드위치는 고속도로 휴게소 맛밖에 안 나요... 여행의 약속은 없지만요.
(원문)
J’en ai fréquenté, des sandwicheries pour touristes affamés. Des bonnes, des mauvaises, et même des qui rendent malades. Mais là… j’étais pas prêt.
Le contexte ? D’une banalité affligeante : 12h30, enfants affamés, tout juste sortis du splendide château de Castelnaud. Direction La Cour de Récré. La carte est alléchante, les photos évidemment non contractuelles, et la nécessité de manger rapidement bien réelle. Alors je fais le pas de trop, celui que j’allais amèrement regretter pendant l’heure suivante : débuter la queue.
Comment expliquer le niveau d’incompétence de la patronne ? Peut-être simplement en résumant son organisation : “Je ne sers aucun client tant que le précédent n’est pas sorti de la boutique.” Rien de grave, pensez-vous ? Sauf que les sandwichs sont préparés “à la minute”, car “on ne pensait pas être dévalisés”. Bien entendu… Qui pourrait prévoir une affluence de clients dans une sandwicherie située en zone ultra-touristique, un dimanche d’août ? Non, vraiment, on ne voit pas.
Me voilà donc pris, avec femme et enfants, dans le douloureux dilemme de la caisse de supermarché : on part ou on reste ? Si c’est long ici, ce sera peut-être pire ailleurs ? Et donc, on reste. Pauvres idiots que nous sommes.
Bref. Une heure plus tard, la patronne daigne enfin nous servir, non sans ironiser sur l’agacement des clients qui patientent. Elle sert tous les sandwichs à la main — la même main qui lui sert à rendre la monnaie, nettoyer le plan de travail, et on ne sait quoi d’autre. La prise de commande est lente, le service aussi, et la nourriture absolument dégueulasse.
Petite dédicace à la jeune femme revenue avec un sandwich au thon… vide. “Ah oui, on a oublié”, lui assène la patronne, hilare, avant de lui faire comprendre qu’elle râlait pour rien. Classe.
Donc, à fuir.
Et si par hasard la patronne me lit : sachez, madame, que du “métier”, vous n’en avez pas. Se lever à 5h du matin ne fait pas de vous quelqu’un de compétent, juste une incompétente fatiguée.
J’ose espérer que ce témoignage dissuadera d’autres voyageurs affamés de s’arrêter chez vous. Car on ne demande pas la lune : juste un sandwich. Pas une épreuve de patience, d’hygiène, et de nullité abyssale. Vos sandwichs ont le goût des aires d’autoroute… sans la promesse du voyage.