(Traduzione di Google) Una brioche à tête sotto l'occhio di un piccione
Il cielo tramava qualcosa*. Nonostante ci fossero solo 23 gradi, l'aria era pesante, di un'umidità insopportabile e A. non poteva restare più di due minuti sulla panchina al sole.
“Ho caldo. »
In difesa del tempo, A. era vestito troppo per l'occasione.
Sentendoci ancora un po' affamati dopo aver provato i pierogis al Perogie Lili, abbiamo deciso di fare scorta di pasticcini al Brioche à Tête dall'altra parte della strada. Essendo lo spazio riservato alla cucina decisamente maggiore rispetto a quello dedicato ai clienti, abbiamo aspettato fuori mentre altre 7 o 8 persone aspettavano dentro.
“Mi sto sciogliendo. » «Va bene, torniamo indietro. »
Non era buio dentro, ma era "proprio come se". Essendo un apprezzamento artistico eminentemente personale, il soffitto nero, il muro di mattoni la cui vernice riproduce il crollo, il muro di pannelli di legno scuro hanno evocato in me una sorta di malinconia, nostalgia, rassegnazione. Anche l'impiegato aveva uno sguardo pieno di tristezza (oh, non dico che sia un rimprovero, i miei occhi sono stati spesso descritti allo stesso modo, soprattutto quando ero più giovane).
“Vorrei avere otto pasticcini. Quali prenderesti? »
Per alcuni una questione di questo genere rappresenta un vero peso, la paura di deludere per l'incomunicabilità dei gusti, ma ho comunque ottenuto, con perseveranza, gli otto esemplari ricercati.
La degustazione di questi è avvenuta in due fasi.
Per prima cosa sedetevi su una panchina di fronte al ristorante africano “La Khaïma”. Il destino ha voluto che i primi due pezzi scelti fossero quelli che ho assaporato meno: la brioche à tête (la cui sottile dolcezza avrebbe dovuto essere esaltata, tra gli altri, da una marmellata fruttata) e la brioche salata ai funghi, una specie di brioche fredda pizza né tenera né deliziosa. Nonostante ciò, hanno suscitato la gelosia di due piccoli di piccioni che mi fissavano, appollaiati su un condizionatore.
In secondo luogo, nel comfort di casa mia, dove la mia percezione della pasticceria ha fatto un grande balzo in avanti, dove ho avuto un nobile piacere con la brioche alla cannella, morbida e deliziosamente aromatizzata, il croissant sfogliato dalla crosta croccante, il biscotto al sesamo, ravvivando certi ricordi , il croissant alle mele con la sua ricca crema pasticcera...
In questo modo, ho sperimentato una bellissima tavolozza di consistenze e sapori per soli $ 30. Molte grazie per questi prezzi ragionevoli. Continuate così!
* Salve, in questo caso. Una potente tempesta ci ha appena colpito.
(Originale)
Une brioche à tête sous l’œil de bébé pigeon
Le ciel tramait quelque chose*. Il avait beau ne faire que « 23 degrés », l’air était appesanti d’une insupportable humidité et A. ne pouvait pas rester plus de deux minutes sur le banc au soleil.
« J’ai chaud. »
À la défense de la météo, A. était trop habillée pour l’occasion.
Ayant encore un petit creux après avoir essayé les pierogis du Perogie Lili, nous avons résolu de faire le plein de pâtisseries au Brioche à Tête de l’autre côté de la rue. L’espace réservé à la cuisine étant nettement supérieur à celui consacré aux clients, nous avions attendu à l’extérieur tandis que 7, 8 autres personnes patientaient à l’intérieur.
« Je fonds. » « D’accord, rentrons. »
Il ne faisait pas sombre à l’intérieur, mais c’était « tout comme si ». L’appréciation artistique étant éminemment personnelle, le plafond noir, le mur de briques dont la peinture reproduit l’effritement, le mur de panneaux de bois foncés évoquaient chez moi une sorte de mélancolie, de nostalgie, de résignation. Même l’employée avait le regard chargé d’une certaine tristesse (oh, je ne dis pas ça comme un reproche, on a souvent qualifié mes yeux de la même façon, surtout plus jeune).
« J’aimerais prendre huit pâtisseries. Lesquelles prendrais-tu ? »
Pour certaines personnes, une question de cette nature représente un véritable fardeau, une crainte de décevoir en raison de l’incommunicabilité des goûts, mais j’ai quand même obtenu, avec persévérance, les huit spécimens recherchés.
La dégustation de ceux-ci s’est produite en deux temps.
Dans un premier temps, assis sur un banc faisant face au restaurant africain « La Khaïma ». Le sort a voulu que les deux premiers morceaux choisis soient ceux que j’ai le moins savourés : la brioche à tête (dont la subtile douceur aurait dû être sublimée par une confiture fruitée, entre autres) et la brioche salée aux champignons, une sorte de pizza froide ni tendre ni délectable. Quoiqu’il en soit, ils suscitaient la jalousie de deux bébés pigeons qui me dévisageaient, perchés sur une unité d’air conditionné.
Dans un deuxième temps, dans le confort de ma demeure, là où ma perception des pâtisseries a effectué un grand bond vers l’avant, là où j’ai eu un noble plaisir avec la brioche à la cannelle, moelleuse et délicieusement aromatisée, le croissant bien feuilleté à la peau croustillante, le biscuit au sésame, ravivant certains souvenirs, le croissant aux pommes avec sa riche crème pâtissière…
Comme ça, j’ai expérimenté une belle palette de textures et de saveurs pour à peine 30 $. Un gros merci pour ces prix raisonnables. Continuez votre bon travail !
* De la grêle, en l’occurrence. Un puissant orage vient de s’abattre sur nous.