(Google による翻訳)あなたの目の前には、世界と同じくらい広大なスコアボードが、これから出発するフライトの目的地を詳細に表示しています。パリ。シンガポール。ブエノスアイレス。ウランバートル。エルビル。すべてがそこにあります。あなたの熱っぽい目は、無限の可能性を見つめます。今度はあなたの心はどこへ連れて行ってくれるでしょうか?冒険が待っています。
もうよだれが出そうでしょう?旅するべき土地、発見するべき驚異、味わうべき文化がこんなにもたくさんあるなんて。指先一つで世界が広がり、どこへでも旅できるなんて、夢のようです。でも…
モントリオールとその周辺地域の素晴らしいレストランをほぼすべて地図にまとめたので、外出したくなるたびに、1,700軒以上のレストラン、カフェ、バー、ペストリーショップなどが目の前に広がります。1,700もの個性的で(もしかしたら)素晴らしい場所が、私と私たちを歓迎してくれることを切望しているのです。笑顔にしてくれる店もあれば、また必ずまた訪れたくなるほどの喜びを与えてくれる店もあります。
ル・ポアンカレはまさにこの二流店です。モントリオールでは珍しく、食の喜び、洗練、個性、シェア、絵になる美しさ、そして価格のすべてが揃った場所です。真に「クール」な人たちが集まる場所です(兄によると、私は英語圏の人たちにアレルギーがあるそうです)。
バインミーの店の上に続く白いタイル張りのマーケットを登っていくと、表現主義を際立たせる質感のあるキャンバスがいくつも並んでいます。そして、広々とした洗練された現代的なダイニングルームに入ります。家具と壁にはニュートラルカラーが使われています。テラスに着くと、シンプルな空間はさらに広がります。ピクニックテーブルが白い格子で囲まれた檻のように並んでいます。喜んでそこにいたかったのですが、肌寒い天候では星空の下で食事をする気にはなれませんでした。まだ早い時間なのにすっかり空いているダイニングルームに戻り、絶品カクテルを3種類注文しました。スモーキーな香りが口いっぱいに広がる「オペラドール・スアベ」、そして「パンチ」、そして…3つ目のカクテルの名前は思い出せません。でも、間違いありません。
20品ほどの長いメニューには、魅力的な説明書きの料理ばかりが並んでいますが、私たちは3人だけなので、我慢して6、7品に絞りました。
グリルしたサワードウブレッド(ディップ用!)— 3ドル。
キムチ(韓国料理好きにはたまらないでしょう。個人的には、もっとユニークなものに挑戦したかったので、今回はパスします)— 7ドル。
ラディッシュの3種類(砂糖漬け、発酵、生のラディッシュをペストソースで和えましたが、私には区別がつきにくく、ペストソースもあまり風味を引き立てていません。一番苦手な料理です)— 9ドル。
7日間発酵させたフライドポテト(今回は発酵によってジャガイモの風味が引き出されていて、マヨネーズと合わせると絶品でした)— 11ドル。
400フィート農場産のマッシュルーム — (まさに私の好みのマッシュルーム!ついつい通り過ぎてしまいます。あ!)— 14ドル。
イワシ(今まで食べた中で一番柔らかくて風味豊か。どうやって調理されているのか知りたいくらいです。冷燻製にしてからグリル。うまい!)— 12ドル。
ビーフとブロッコリー(この料理は、その味と嬉しいことに、チャイナタウンにいることを思い出させてくれます)— 18ドル。
残念ながら、唯一のデザートはもう提供されておらず、ウェイトレスは丁寧でしたが、その夜はまるで伝染するような無気力さで、近くのココ・ペストリーショップに行くことを勧めてくれました。でも、それは叶いませんでした。私たちは中国の綿菓子が好きなので…。
ですから、サービスがあまり面白くなかったことさえなければ、ポアンカレでの私の旅は完全に満足のいくものだったでしょう。このレストランは、料理の創造性、現代的な雰囲気、そして手頃な価格を組み合わせるという大胆な挑戦に成功しています。料理の多様性は、魅力的な食の旅を提供してくれます。グループで訪れるのに最適な場所です。
(原文)
Devant vous, un tableau d’affichage vaste comme le monde détaille les destinations des prochains vols. Paris. Singapour. Buenos Aires. Oulan-Bator. Hérouxville. Tout y est. Vos yeux fébriles envisagent les infinies possibilités. Où vous portera votre cœur cette fois ? L’aventure vous attend.
Vous en bavez un coup, pas vrai ? Tant de sols à fouler, tant de merveilles à découvrir, tant de cultures à savourer. Avoir le monde à notre portée et voyager partout où l’on veut nous paraissent tel un rêve trop beau pour être vrai. Et pourtant…
Depuis que j’ai rassemblé sur une carte presque l’intégralité des bons lieux gastronomiques de Montréal et ses environs, il y a plus une gamme de plus de 1700 restaurants, cafés, débit de boissons, pâtisseries, etc. qui s’étend devant moi chaque fois que l’envie me prend de sortir. 1700 endroits uniques et (potentiellement) merveilleux qui n’aspirent qu’à me et à nous accueillir. Certains parviennent à nous faire sourire, d’autres arrivent à nous ravir d’un ravissement tel qu’on ne manquera pas d’y revenir.
Le Poincaré demeure assurément un intégrant de cette deuxième classe. C’est l’un de ces rares emplacements à Montréal où affluent le plaisir de manger, le raffinement, le caractère, le partage, le pittoresque et le prix. C’est là où les gens vraiment « cool » vont (dixit mon grand-frère, moi je suis allergique aux anglicismes).
Alors que l’on gravit les marchés aux carreaux blancs, qui nous portent au-dessus d’un commerce de bánh mì, on franchit une série de toiles texturées faisant la belle part à l’expressionnisme. Puis, on pénètre dans une grande salle à manger épurée et contemporaine où se sont plutôt des couleurs neutres à se déployer sur le mobilier et les murs. La simplification se poursuit lorsqu’on atteint la terrasse où sont alignées des tables à pique-nique dans une sorte de cage aux barreaux blancs. On y serait restés volontiers, mais le temps frisquet ne se prêtait pas au repas à la belle étoile. On redescend à la salle à manger complètement vide à cette heure encore jeune et on se commande trois de leurs excellents coquetels : l’operador Suave au côté fumé fort persuasif, le PUNCH et le… le nom du troisième m’échappe. Mais, peu importe, on ne peut pas se tromper.
La carte longue d’une vingtaine de plats ne contient que des plats aux descriptions alléchantes, mais puisque nous ne sommes que trois, la dégustation devra se contenir et n’en retenir que six, sept :
Le pain au levain grillé (à saucer !) — 3 $.
Le kimchi (qui ne déboussolera pas les amateurs du mets coréen. Personnellement, j’aurais fait l’impasse sur celui-ci pour découvrir quelque chose de plus particulier) — 7 $.
Les radis 3 façons (radis confits, fermentés et crus avec sauce pesto, mais j’ai de la misère à les discerner et le pesto ne relève pas les saveurs. Le plat qui me plait le moins) — 9 $.
Les frites fermentées 7 jours – (dans ce cas-ci, la fermentation faisait véritablement ressortir le goût de la patate et on s’en délecte avec la mayonnaise) – 11 $.
Les Champignons de la ferme les 400 pieds — (des champignons comme je les aime ! Je passe au travers sans trop m’en rendre compte. Oh !) — 14 $
Les sardines (les plus tendres et les plus savoureuses que j’ai dégustées. Je veux connaître la méthode de préparation : fumées à froid, puis grillée. Miam) — (une douzaine de $)
Le bœuf et brocoli (le plat qui me rappelle le plus par ses saveurs — et avec bonheur — qu’on se trouve dans le quartier chinois) — 18 $.
À mon regret, le seul dessert n’est plus disponible et la serveuse, courtoise, mais, ce soir-là, caractérisée par un manque d’entrain pratiquement contagieux, nous conseille une visite à la pâtisserie Coco non loin de là. Chose non faite, car nous lui préférons de la barbe à papa chinoise…
Ainsi, n’eut été le service peu enjoué, mon odyssée au Poincaré m’aurait pleinement comblé. Ce restaurant réussit le pari audacieux de marier créativité culinaire, ambiance contemporaine et tarifs accessibles. La diversité des plats offre un voyage gustatif fascinant.Voilà une précieuse table où se rendre en groupe.